C’est une occasion unique pour nous de déguster la viande issue d’animaux élevés avec soin et amour. En effet, en été, les animaux profitent de l’herbe des plateaux vallonnés de l’Eure. Et pendant les mois les plus froids, qu’ils passent en bâtiments, leur alimentation est alors composée de foin, de paille, de pulpe de betterave, de céréales ainsi que de tourteaux de colza et de lin qui apportent des omégas 3.
Par ailleurs, le restaurant universitaire présent sur le campus propose, une fois par mois, les steaks de la ferme lors du déjeuné. Cela nous permet de valoriser les circuits courts et produits frais, car la viande n’est pas surgelée !
Dans cette logique de circuits courts et de développement durable, des producteurs de la région viennent régulièrement proposer leurs produits locaux à l’occasion d’un marché atypique organisé au sein de l’école.
Le dernier en date s’est déroulé le mardi 4 décembre 2012 sur le thème :
Réactualisation des recettes Picardes.
Au milieu des producteurs de miel, viande et charcuterie, cidre, fromage de chèvre et de vache, légumes, pains et viennoiseries…, de grands panneaux conçus par des élèves de la spécialité Alimentation et Santé retraçaient l’histoire des produits typiquement Picards.
Aau menu :
La coque de la Baie de Somme,
La flamiche,
Les endives,
La ficelle picarde,
Le cidre,
L’agneau des prés-salés de Baie de Somme,
Les haricots de Soissons,
La Salicorne,
La rhubarbe,
et bien d’autres encore...
Ce fut pour nous tous l’occasion d’échanger avec des producteurs de différentes filières et de découvrir ou redécouvrir le terroir de notre région.
David REMPENAULT, apiculteur d’Aumont en Halatte
Ces actions de sensibilisation très appréciées par tous, les stands étant rapidement dévalisés, montrent notre attachement à notre histoire et à nos racines. Nous essayons d’inclure dans notre quotidien des actions en lien avec le « développement durable » et les « circuits courts ». Nous voulons ainsi mettre en pratique dans notre vie ces notions que nous étudions au cours de notre formation.
Marie BOUGNOUX et Anne-Sophie RUMIGNY-PASSAS
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